La ménopause affecte-t-elle ma libido ?
Dans la conscience collective, ménopause rime avec baisse du désir sexuel.
Chez les personnes ayant des ovaires, le désir sexuel est souvent lié au cycle menstruel. En effet, en fonction de la phase du cycle, les hormones libérées ne sont pas les mêmes. L’œstrogène, qui est l’hormone ovarienne influant le plus sur le désir sexuel, atteint son pic au moment de l’ovulation. C’est la raison pour laquelle la plupart des personnes ont davantage envie de faire l’amour à cette période.
La ménopause se définit comme l’arrêt de la production des hormones sexuelles par les ovaires. Les deux hormones principales concernées sont l’œstrogène et la progestérone. Voilà pourquoi il est fréquemment rapporté que les individus concernés par la ménopause connaissent une baisse de leur désir sexuel.
Cependant, il faut savoir que différentes solutions peuvent être mises en place afin de contrebalancer cette chute hormonale.
Les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) encouragent vivement l’adoption d’une hygiène de vie saine en arrêtant le tabac, en limitant sa consommation d’alcool, en ayant une activité physique régulière ainsi qu’une alimentation saine. Ces quatre actions permettent de traverser la ménopause de manière plus agréable et de prévenir les désagréments qui pourraient être rencontrés (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, fragilité osseuse…).
D’autre part, les HUG prônent le recours aux médecines douces et aux traitements non hormonaux tels que les préparations à base de plantes ou l’acupuncture ; malgré le fait qu’ils n’ont pas forcément fait l’objet d’études scientifiques.
Des traitements hormonaux existent également. Leur but est de venir compenser l’arrêt de la production d’œstrogène et de progestérone en les prenant sous forme de médicament (comprimés, crèmes ou patchs).
Ces traitements doivent être prescrits par un médecin ou un gynécologue.
Bien qu’ils permettent de diminuer les symptômes de la ménopause, les traitements hormonaux ne sont, en général, recommandés que pour une durée limitée (entre 5 et 10 ans maximum).
Les traitements hormonaux peuvent aussi être utilisés en local, via des ovules et des gels, cela permet de limiter le passage des hormones dans le sang. Ils sont très efficaces lorsque les seuls symptômes de la ménopause ressentis sont génito-urinaires (incontinence urinaire, sécheresse vaginale…).
Le Dr Céline de Carné, gynécologue obstétricienne chez Gynea, précise que la plupart du temps il n’y a pas de réel “avant/après” en ce qui concerne la sexualité à l’entrée dans la ménopause. En effet, les personnes ayant des rapports sexuels régulièrement avant la ménopause ne constatent pas de différence dans la fréquence de leurs relations sexuelles.
Est-il normal d’avoir des problèmes de lubrification vaginale au moment de la ménopause ?
Romane, patiente chez Gynea, nous confie qu’elle a été surprise de constater qu’au moment de la phase d’excitation avec sa compagne, il lui fallait plus de temps pour que son corps soit prêt à une pratique pénétrative.
Durant la ménopause, la vasocongestion vaginale se fait différemment. C'est-à-dire que le sang n’irrigue pas la vulve et le vagin aussi vite qu’avant. Or, c’est bien l’irrigation de ces organes qui leur permet de se préparer au rapport sexuel.
En conséquence, la réaction sexuelle va prendre davantage de temps : la lubrification peut prendre quelques minutes de plus qu’auparavant (jusqu’à dix minutes).
Le meilleur conseil que l’on puisse vous donner c’est de vous détendre.
Lorsque du stress est ressenti, l’adrénaline envoie des messages au cerveau lui indiquant d’irriguer en priorité les organes vitaux. Cela bloque donc l’accès du sang aux organes sexuels, ralentissant davantage la lubrification par exemple.
Il faut prendre davantage de temps pour se préparer à un rapport.
Il en va, par ailleurs, de même en ce qui concerne les érections.
Il arrive chez certaines personnes que la lubrification ne soit pas suffisamment satisfaisante même en se laissant du temps. Si c’est votre cas, vous pouvez envisager d’utiliser un lubrifiant le plus naturel possible ou de vous faire prescrire par votre médecin un hydratant longue durée non hormonal (sous forme de gel ou d’ovule) ou hormonal.
La ménopause affecte-t-elle la satisfaction sexuelle ? Mes sensations sont très différentes comparé à avant, est-ce normal ?
Certaines personnes rapportent qu’elles rencontrent une altération de leurs sensations au cours de la ménopause.
Effectivement, la ménopause implique un certain nombre de changements physiques, physiologiques et psychiques et cela peut avoir pour conséquence une modification des sensations.
Par exemple, il est fréquent qu’avec l’âge la contraction des muscles se fasse de manière plus faible. Pourtant, au moment de l’orgasme, c’est bien la contraction des muscles autour du vagin qui procure la sensation de plaisir. Si ces muscles se contractent moins intensément, on peut aisément comprendre pourquoi le ressenti s’en trouve altéré.
Dans ce cas, on peut donc envisager de travailler sa musculature. Un certain nombre de sports permettent cela, notamment le yoga et le pilates. Il est également possible de faire un renforcement des muscles pelviens grâce à l’aide d’un kinésithérapeute.
D’autre part, il n’est pas rare de souffrir de dyspareunies au moment de la ménopause.
Les dyspareunies sont des douleurs ressenties avant, pendant ou après les rapports dans la région génitale ou dans le bas ventre.
Les deux causes principales de cette pathologie sont la sécheresse vaginale et l’atrophie vulvaire et vaginale.
Comme nous l’avons vu ensemble un peu plus haut, la ménopause modifie l’irrigation sanguine dans les organes génitaux, ce qui a pour conséquence de modifier la lubrification vaginale et de provoquer la perte de souplesse et d’élasticité de la vulve et du vagin. En fait, moins la muqueuse vaginale est hydratée, plus elle s’amincit. Et cette modification de la vasocongestion du vagin peut créer ce problème d’hydratation de la muqueuse.
Si vous ressentez une quelconque forme d’inconfort pendant les rapports, nous vous recommandons d’en discuter avec votre médecin ou votre gynécologue car des solutions peuvent être mises en place.
Dans un premier temps, il est souvent recommandé d’utiliser un gel ou un ovule à base d’acide hyaluronique ou d’œstrogène. L’acide hyaluronique assure un rôle protecteur en restaurant la flore vaginale qui retrouvera peu à peu son PH naturel et sera plus à même de lutter contre les infections, tout en hydratant les tissus du vagin. C’est donc une manière efficace de lutter contre les infections, les sécheresses vaginales et l’atrophie vaginale.
Si cette méthode ne fonctionne pas, il est possible d’avoir recours à d’autres formes de traitement mais qui sont souvent plus onéreuses.
Par exemple, des injections d’acide hyaluronique peuvent être envisagées. Cela permet de recharger la muqueuse en eau et de l’y maintenir, donc de l’hydrater. De plus, cela participe aussi à sa revascularisation : la circulation sanguine est améliorée, tout en permettant une bonne oxygénation des tissus.
Les sécheresses vaginales peuvent aussi être traitées grâce à la radio-fréquence. Il s’agit d’un acte indolore consistant à envoyer des ondes via une centaine de micro aiguilles au niveau de la paroi du vagin à un ou deux millimètres de profondeur. De cette manière, le vagin est chauffé à température douce (à peu près 47 degrés), permettant la production de collagène et la vascularisation pour rétablir l’hydratation naturelle des muqueuses tout en tonifiant les tissus vaginaux et vulvaires.
Un autre moyen de faire face à la sécheresse vaginale et à l’atrophie vulvaire et vaginale est le lipofilling. Cette technique est similaire à l’injection d’acide hyaluronique mais ici c’est de la graisse qui va être injectée.
En ce qui concerne les différences perçues au niveau des sensations, oui la ménopause va être synonyme de changements mais il vous appartient de les aborder de manière positive. Cela peut être l’occasion de partir à l’exploration du vaste territoire de votre corps et de découvrir de nouvelles sources de plaisir.
Qu’il s’agisse de la phase du désir, de l’excitation, de l’orgasme ou de la résolution, vos réactions seront peut-être différentes de celles que vous connaissiez et le temps à consacrer à chaque phase ne sera peut-être pas le même qu’avant.
Elsa Dubroca, sexothérapeute, vous encourage vivement à mettre l’accent sur l’expérience émotionnelle ainsi que sur le désir. Stimuler votre psychique est crucial. Casser la routine, écouter des podcasts érotiques, s’autoriser à fantasmer… tous les moyens sont bons pour stimuler vos sens et redécouvrir votre sexualité car il s’agit d’un élément important de la vie. D’autant plus que, maintenir une activité sexuelle régulière peut participer à prévenir certains problèmes, notamment l’atrophie vaginale.
Existe-t-il des traitements afin d’améliorer la sexualité au moment de la ménopause ?
Il n’existe pas réellement de traitement afin d’améliorer la sexualité au moment de la ménopause. En revanche, il existe une multitude d’options permettant de gérer les inconforts provoqués par la ménopause, et de techniques pour intensifier son désir sexuel.
Vous trouverez tous les traitements et exercices conseillés dans les autres parties de cet article en fonction des problématiques rencontrées.
Comment puis-je maintenir une vie sexuelle épanouissante pendant la ménopause ?
Le sujet de la sexualité épanouissante et de la quête du plaisir est un sujet primordial tout au long de la vie. La jouissance sans entrave de sa sexualité est considérée comme un droit fondamental, un droit de l’Homme dans nos sociétés occidentales, y compris dans le droit européen.
C’est même sûrement le point sur lequel nous sommes tous d’accord : nous voulons tous prendre du plaisir dans notre vie sexuelle et affective. Cependant, dans la réalité, ce n’est pas toujours aussi simple. Ce sujet est encore tabou et il n'est pas évident de bien se connaître ou d’aborder ce thème avec ses partenaires.
Elsa Dubroca, sexothérapeute, vous donne les conseils suivants :
- Même s’il s’agit d’un sujet difficile pour certains couples, abordez ensemble votre sexualité et orientez votre partenaire vers votre désir : parlez de ce qui vous donne du plaisir à tous les coups. Si vous n’êtes pas à l’aise à l’oral, il est tout à fait envisageable de glisser un petit mot écrit à votre partenaire, cela peut être une source d’excitation.
- Il y a une multitude de manières différentes d’aborder vos envies. Vous pouvez commencer par questionner votre conjoint sur ses désirs, vous questionner ensemble sur ce qui est le plus important pour chacun pendant un rapport, demander à l’autre quelle est la chose qu’iel aimerait que vous sachiez concernant ses désirs…
- Nombreuses sont les personnes qui sont happées par leur quotidien, ainsi que la charge mentale et chez qui toute forme de sexualité finit par disparaître. Une sexualité épanouissante demande d’y consacrer du temps et de la faire remonter en haut de la liste des priorités.
- Avec l’âge, le facteur pulsionnel est moins présent, il faut faire jouer le psychique afin de générer du désir.
- La mise en place de nouvelles stratégies afin de se reconnecter à l’autre et de renouer avec l’intimité peut être intéressante. Par exemple, vous pouvez vous improviser masseur ; le massage provoque la sécrétion d’ocytocine qui est une hormone de détente et de bien-être, idéale renouer avec la tendresse et le désir. Cela peut aussi se faire en créant de l’inattendu et de la surprise.
- Effectivement, c’est peut-être un bon moment pour réinventer votre sexualité et faire preuve d’audace.
- Vous pouvez commencer par la masturbation, qui vous permettra de connaître votre corps, mais aussi quelle est la meilleure façon de vous exciter et de prendre du plaisir. Vous êtes la personne la mieux placée pour faire ces découvertes et pouvoir, par la suite, les partager à l’autre. De cette manière, vous avez l’opportunité de sortir de ce que vous connaissez et de vous essayer à de nouvelles expériences.
- Si vous êtes mal à l’aise à l’idée de faire cette exploration de votre côté, vous pouvez le faire avec votre partenaire ou un sextoy.
- Il arrive fréquemment que certaines sensations aient été agréables par le passé et ne le soient plus au moment de la ménopause, c’est notamment le cas de la pénétration vaginale. Il s’agit peut-être d’une invitation de votre corps à mettre certaines pratiques de côté et à en essayer de nouvelles.
- Vous pouvez aussi travailler votre capacité à lâcher prise, notamment via l’activité physique, la sophrologie ou encore la relaxation afin de vous reconnecter à votre partenaire et au moment présent.
Je n’ai plus de désir sexuel, est-ce normal ?
Le désir sexuel est un élan qui fluctue au cours de la vie. Il y a des périodes au cours desquelles on a beaucoup de désir sexuel, et d’autres où on en a moins. Il n’existe pas de preuve scientifique permettant d’affirmer que la ménopause influe sur le désir sexuel. Cependant, on sait que l’œtrogène, qui est l’hormone ovarienne influant le plus sur le désir sexuel, cesse d’être produite au moment de la ménopause, ce qui peut donc provoquer un retentissement sur le désir sexuel.
Néanmoins, il est important de souligner que les hormones ne sont pas les seules composantes du désir sexuel ; mais surtout que le désir sexuel peut se travailler.
Si nous nous intéressons au système de récompense du cerveau, la sensation de plaisir quel qu'en soit le facteur déclenchant (ici la sexualité) est liée à la libération de la dopamine par les neurones du système de récompense. C’est de cette manière que l’activité sexuelle est associée au plaisir : il s’agit de sécrétions hormonales de bien-être. Par la suite, le cerveau va chercher à retrouver cette sensation de plaisir et de bien-être. C’est de cette façon que le désir sexuel peut se relancer. Cela fonctionne comme un cercle vertueux, plus la sensation de plaisir va être ressentie, plus le cerveau va la demander à nouveau.
En suivant cette logique, se masturber et stimuler sa fantasmatique permettent d’enclencher ce même mécanisme.
Il est possible d’utiliser les podcasts ou lectures érotiques, de repenser à des scénarios vécus, en inventer de nouveaux…
Tout ceci étant dit, votre désir sexuel vous appartient. Vous pouvez décider de le cultiver mais vous avez aussi le droit de ne pas avoir d’attrait pour la sexualité.
Depuis la ménopause j’ai perdu toute confiance en moi, que faire ?
Dans l’imaginaire collectif, la ménopause a une connotation relativement négative : elle peut être associée à un avancement vers la vieillesse, un avancement vers la fin de la vie, une perte de féminité…
Il semble important de rappeler qu’il n’y a pas d’âge pour le désir amoureux, pour la joie érotique, ou pour l’intimité charnelle.
Il ne faut pas chercher à retrouver ce que l’on a connu plus jeune, ou être dans le déni de cette nouvelle phase de vie mais justement, il s’agit bien d’une nouvelle étape de vie, pas de la fin.
Si votre métabolisme a changé, c’est le cas de la plupart des personnes car l’œstrogène dirigeait les graisses vers les seins, les hanches et les cuisses, et dorénavant les masses graisseuses vont davantage se diriger vers le ventre, n’hésitez pas à pratiquer une activité physique vous permettant de travailler cette zone. De plus, les années passant, les besoins caloriques ne sont plus les mêmes, adapter votre alimentation peut également être une solution.
Pour bénéficier de conseils adaptés à votre situation, n’hésitez pas à recourir à un diététicien.
En ce qui concerne la confiance en soi, il n’est pas surprenant de rencontrer des difficultés à un moment où l’on rencontre autant de bouleversements. D’autant plus que la société renvoie des images et messages négatifs vis-à-vis de la ménopause. Qu’il s’agisse des publicités, des représentations, des termes employés pour parler des personnes plus âgées, et même de la mise à l’écart de cette partie de la population… tous les éléments sont réunis pour procurer des sentiments négatifs et se sentir ostracisé.
Nous vous invitons vivement à regarder le documentaire de Laure Adler La révolte des vieux qui met en lumière ce problème de société et nous invite à adopter un regard différent.
Si vous rencontrez des difficultés à avoir confiance en vous et que votre image de vous même est altérée, vous pouvez aussi bénéficier de l’aide d’un thérapeute ou d’un sexothérapeute qui vous aidera à la restaurer.
Quels sont les changements qui s’opèrent au moment de la ménopause ? Ces changements sont-ils définitifs/permanents ?
Le Dr Céline de Carné, gynécologue obstétricienne chez Gynea, constate que les symptômes qui reviennent le plus au cours de ses consultations à propos de la ménopause sont les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil et les sautes d’humeur.
Comme vu ensemble un peu plus haut, la ménopause se caractérise notamment par la forte diminution de la production d’œtrogène. De là, s’ensuit un déséquilibre hormonal ayant un impact sur le mécanisme de régulation de la température du corps. C’est ce qui explique que la plupart des personnes entrant dans la ménopause souffrent de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes. 75% des personnes entrant dans la ménopause déclarent avoir des bouffées de chaleur.
Celles-ci se manifestent principalement au niveau du décolleté, du visage, et du coup ; elles surviennent de manière incontrôlée, jusqu’à vingt fois par jour.
Elles peuvent être particulièrement handicapantes du fait que leur apparition est difficilement anticipable. De plus, elles peuvent perturber la qualité du sommeil ce qui aura une influence négative sur la fatigue, le stress, la mémoire et les capacités de concentration.
Afin de diminuer le retentissement négatif des bouffées de chaleur, il est fortement recommandé d’adopter une hygiène de vie saine en arrêtant le tabac, en limitant sa consommation d’alcool, en pratiquant une activité physique (la sédentarité est votre ennemie), et en ayant une alimentation saine.
En dépit du fait que le taux d’œstrogènes n’augmentera plus, le reste des hormones fera en sorte de rétablir la température de votre corps à 37 degrés au fur et à mesure du temps. Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes ne sont donc pas permanentes.
Par ailleurs, le dérèglement de la température corporelle peut avoir un effet négatif sur la sécrétion de mélatonine dans votre organisme. Cette hormone étant l’hormone du repos, cela peut expliquer que la plupart des individus rencontrent des troubles du sommeil au moment de la ménopause. Il est tout à fait possible de prendre de la mélatonine en complément afin d’améliorer la qualité de ses nuits.
Le déséquilibre hormonal dû à la baisse d'œstrogène aura également un effet sur la flore vulvaire et vaginale. De ce fait, il est fréquent d'être plus vulnérable aux infections que par le passé.
N’hésitez pas à consulter un professionnel de santé si vous soupçonnez une infection.
Si vous êtes quelqu’un de particulièrement sujet aux infections, parlez-en avec votre médecin.
Il existe une multitude de traitements pour lutter contre ce désagrément. Les cures de probiotiques, par exemple, peuvent être une très bonne aide pour restaurer la flore vulvaire et vaginale.
La production de collagène et de sébum, elle aussi, tend à diminuer. La conséquence principale est un assèchement de la peau. Ce changement est progressif et irréversible. En effet, à partir de 25 ans, à peu près, la peau perd de plus en plus en élasticité. Le meilleur conseil que l’on puisse vous donner afin de contrebalancer ce symptôme c’est de nourrir votre peau en profondeur très régulièrement (au moins matin et soir).
L’ostéoporose est également une conséquence très courante de la ménopause. Il s’agit d’un affaiblissement de la structure osseuse. Bien souvent, il n’y a pas de symptôme annonciateur de l’ostéoporose et les individus s’en rendent compte quand une fracture survient.
Avec la ménopause et le vieillissement, l’organisme peut faire face à une baisse du calcium, du phosphore et d’autres minéraux, qui sont des éléments essentiels à la bonne santé osseuse. L’œstrogène, lui aussi, remplit un rôle important dans la solidité des os.
Dans la mesure où il ne s’agit pas d’une pathologie, mais bien d’un effet du vieillissement, il n’existe pas de traitement. Cependant, vous pouvez dans une certaine mesure, compenser votre baisse de calcium en adaptant votre alimentation : compléments alimentaires, produits laitiers, légumes verts, poissons gras, tofu, amandes et noix sont les principales sources de calcium dans l’alimentation.
Il est souvent fait mention des sautes d’humeur lorsque l’on parle de la ménopause.
En réalité, il est difficile d’établir un réel lien entre la manière dont vous réagissez et ce processus naturel de la vie. En revanche, il est indéniable que le mot ménopause est synonyme de changement et d’adaptation. Vous allez rencontrer des désagréments et il est donc tout à fait logique que votre humeur s’en trouve affectée.
Faites preuve d’indulgence envers vous même. Laissez vous du temps pour appréhender toutes ces nouveautés et trouver des solutions qui vous rendront la vie plus agréable.
Sources :
https://www.hug.ch/sites/interhug/files/documents/menopause.pdf
https://www.ponroy.com/conseils-sante/menopause-effets-symptomes-et-solutions