Guide pratique de la femme enceinte

Je suis enceinte, que dois-je faire en premier ?

‍

La première chose à faire c’est de prendre rendez-vous avec votre médecin généraliste, votre gynécologue ou une sage-femme !

En effet, avant la fin du 3ème mois de grossesse vous devez avoir un premier rendez-vous avec un professionnel de santé dans le but de faire:

• un bilan de santé
• votre déclaration de grossesse.

‍

La déclaration de grossesse vous permet de bénéficier au plus vite de la prise en charge de votre grossesse par l'assurance maternité et dans le futur de vous verser des prestations familiales ! Cette déclaration peut se faire en ligne ou via l’envoi d’un formulaire papier.

Durant ce rendez-vous, vous allez également pouvoir prendre rendez-vous pour 2 consultations à venir:

— Pour une consultation de prévention avec une sage-femme pour faire le point sur vos habitudes de vie, vos vaccinations et être informée sur les programmes de prévention pour les femmes enceintes. Cette consultation est prise en charge à 70% par l'Assurance Maladie.

— Pour l’entretien prénatal précoce. C’est un entretien individuel ou bien en couple, comme vous le souhaitez, qui a lieu avec un professionnel de la naissance qui a eu une formation spécifique (gynécologue, sage-femme, médecin généraliste). Le but: parler avec un professionnel de santé de votre projet de naissance, poser des questions, exprimer vos inquiétudes. Cet entretien est obligatoire, il est pris en charge à 100% par l'assurance maladie et vous pouvez le programmer quand vous le souhaitez, même si le plus tôt dans votre grossesse peut être bien !

‍

‍

Les démarches administratives à réaliser au cours de la grossesse

‍

Il y a plusieurs étapes administratives par lesquelles vous devez passer au cours de la grossesse :

— Inscription à la maternité

— Déclaration de la grossesse à l’employeur

‍

‍

En déclarant votre grossesse à l’employeur, vous pourrez bénéficier de certains avantages dès le 3ème mois de grossesse: aménagement d’horaires, protection contre un licenciement, autorisation d’absence pour examens médicaux, etc. Lorsqu’on prévient son employeur, il faut lui présenter un certificat médical mentionnant la date de début et le terme prévu de la grossesse.

Si vous êtes au chômage, c’est Pôle Emploi qu’il faudra prévenir.

‍

— Reconnaissance de l’enfant par le père

Si vous êtes mariés, votre mari est automatiquement considéré comme le père de l'enfant. Si vous n’êtes pas mariés, ou pacsés, ­votre conjoint peut se rendre à la mairie pour déclarer qu'il va devenir père. Une pièce d'identité suffit. Cette démarche évite tout simplement au père d'avoir à reconnaitre son enfant après la naissance.

‍

— Penser au nom de famille de l’enfant

Vous devez en effet choisir le nom de famille de l’enfant, cela peut être:

• Le nom du père
• Ou le nom de la mère
• Ou les 2 noms accolés, séparés par un simple espace, dans l'ordre choisi par les parents

‍

— Se renseigner sur les droits auprès de la Caf et de la Msa

La caisse d’Allocations familiales et la Mutualité sociale agricole versent sous conditions de ressources des primes à la fin de la grossesse pour préparer la naissance.

‍

— Commencer les démarches pour trouver un mode de garde

Si vous souhaitez faire garder votre enfant en crèche ou par un.e assistant.e maternel.le vous devez vous y prendre assez tôt et ne pas attendre la naissance de votre enfant !

‍

‍

‍

Les rendez-vous médicaux au cours de la grossesse

‍

Il y a 7 rendez-vous médicaux obligatoires pendant la grossesse. Ils commencent au 3ème mois, et le dernier est un peu avant l’accouchement. Cela fait donc à peu près 1 visite par mois ! Et chaque rendez-vous est prévu à une date spécifique en fonction de là où vous en êtes dans votre grossesse. A noter que la visite du 6ème mois, elle, n’est pas obligatoire.

Ces visites sont complètement prises en charge par l’Assurance Maladie (sauf dépassement d’honoraire).

Les rendez-vous servent à s’assurer de votre bonne santé et du bon développement du bébé ! En fonction des stades de la grossesse, différents bilans, examens, auscultations vous seront proposés afin de vérifier tous les facteurs pouvant impacter la grossesse, l’accouchement et la santé de l’enfant à venir.

La première consultation de grossesse avant le troisième mois de grossesse

En général, c’est celle où le plus d’examens sont réalisés. En effet, le corps médical souhaitera explorer un grand nombre de pistes afin d’établir la liste des risques auxquels l’enfant et le parent seront exposés et les mesures à mettre en place afin d'écarter ces risques. Durant cette consultation, la première échographie dite de datation est réalisée. Elle permet de dater précisément le début de votre grossesse en mesurant l’embryon et de calculer le terme de la grossesse.

‍

‍

‍

Les rendez-vous suivants

‍

Les examens évolueront au fur et à mesure de la grossesse car certaines informations ne sont pas accessibles en dessous d’un certain seuil de développement du bébé. Par exemple, il est compliqué de se prononcer avec certitude concernant le sexe de l’enfant avec le 5ème mois !

Le premier rendez-vous peut être fait avec votre médecin généraliste, votre gynécologue ou une sage-femme. Les rendez-vous suivants doivent être pris avec la personne qui suivra votre grossesse: le plus souvent un gynécologue ou une sage-femme. Pour les échographies, tous les praticiens n’en réalisent pas, il faut donc vous renseigner !

‍

4ème mois :

• 2ème examen prénatal
• examen bucco-dentaire. Il est conseillé de prendre soin de ses dents lors de sa grossesse. Vous pouvez bénéficier d'un examen bucco-dentaire gratuit.

‍

5ème mois :

• 3ème examen prénatal.
• deuxième échographie dite morphologique. Elle vise à contrôler la croissance et la morphologie du fœtus. C’est aussi durant celle-ci que le sexe de bébé peut être révélé aux futurs parents, s’ils le souhaitent.

‍

6ème mois :

• 4ème examen prénatal.

7ème et 8ème mois:

• 5ème et le 6ème examen prénatal
• 3ème échographie
• programmer les séances de préparation à l’accouchement si ce n’est pas encore fait. Ce sont 7 séances de préparation à la naissance et à la parentalité prises en charge à 100% par la Sécurité sociale.
• préparer l'accouchement. C'est-à-dire rassembler l'ensemble de vos analyses et échographies que vous devrez apporter le jour de votre accouchement. Vous avez la possibilité d'accoucher sous anesthésie péridurale et c’est au cours du 8ème mois que vous pouvez prendre la décision et en parler avec le professionnel de santé qui vous suit.

‍

hors santé :

• demander votre congé maternité
• demander la prime à la naissance
• Vous pouvez prétendre à la prime à la naissance en fonction de vos ressources.  La prime à la naissance est versée au 2ème mois après la naissance si vous avez déclaré votre grossesse dans les 14 premières semaines.
• demander le congé de paternité
• demander des indemnités journalières
• Sous certaines conditions et selon votre situation, vous pouvez bénéficier des indemnités journalières pendant toute la durée de votre congé maternité.
• organiser le mode garde
• Vous allez devoir choisir et organiser le mode de garde de votre enfant et penser à la façon dont vous allez concilier vies familiale et professionnelle. Vous pouvez vous rendre au relais assistant maternels (Ram) le plus proche de chez vous pour obtenir des éléments d’information concrets qui vous aideront dans vos choix d’organisation et vos démarches.

‍

9ème mois :

• 7ème examen prénatal. Vous devez faire cet examen auprès de votre médecin ou votre sage-femme.

‍

‍

Vous pouvez aussi :

• bénéficier d’une aide à domicile
• bénéficier de prestation pour une activité indépendante
• préparer le retour à domicile
• faire une reconnaissance anticipée de paternité
• La préparation à l’accouchement et à la parentalité

‍

Dans la mesure où il s’agit d’une période de vie remplie de questionnements et de bouleversements, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement afin de vous préparer au mieux aux nouvelles étapes qui vous attendent.

L’Assurance Maladie prend donc en charge 7 séances de préparation à l’accouchement et à la parentalité. Ces séances sont réalisées, la plupart du temps, avec une sage-femme et commencent à partir du 7ème mois de grossesse.

Ces séances individuelles ou collectives auxquelles vous pouvez assister avec ou sans votre partenaire, afin de bénéficier de conseils pour améliorer votre confort pendant vos derniers mois de grossesse, vous préparer à l’accouchement sereinement et accueillir votre enfant de la meilleure manière !

La plupart du temps, ces séances sont proposées par des sages-femmes. Vous pouvez contacter une sage-femme en libéral, ou vous renseigner dans la maternité que vous avez choisie pour accoucher !

Si vous souhaitez faire plus que 7 séances, cela est possible mais ces séances seront à vos frais !

‍

‍

‍

Comment je peux accoucher ?

‍

2 types d’accouchement “classiques” :

• L’accouchement par voie basse est le plus souvent pratiqué.

Lorsque la “phase de travail” a débuté, il faut attendre quelques heures le temps que le bébé descende suffisamment bas dans le bassin pour sortir sa tête. Ce temps peut être plus ou moins long !

Durant la phase de travail, pour soulager les contractions, vous pouvez utiliser un gros ballon pour effectuer des mouvements. Ensuite vous pouvez demander une anesthésie péridurale afin de ne pas ressentir la douleur. Pour l'accouchement en lui-même, vous êtes en général en position allongée, les pieds mis dans les étriers afin que la sage-femme ait une bonne vision.

Le déroulement de l’accouchement se compose de trois phases : la dilatation du col de l’utérus, la naissance du bébé (expulsion) et la sortie du placenta (délivrance).

1. La dilatation du col de l’utérus peut s’effectuer en 4 ou 8 heures environ, mais ce temps varie d’une femme à l’autre. Durant cette phase, les contractions deviennent de plus en plus rapprochées et intenses. Cela permet l’ouverture progressive de votre col de l’utérus pour que votre bébé puisse sortir !
2. Une fois que votre col aura atteint la dilatation maximale de 10 cm), vous entrez dans la deuxième phase du travail, dite de descente, puis d’expulsion qui dure une trentaine de minutes, et se conclut par la naissance de votre bébé.
3. La dernière étape après la naissance de votre bébé est celle de la délivrance. Au cours de cette phase, des contractions persistent et vous amèneront à pousser et faire sortir le placenta dans son intégralité!

‍

L’accouchement par césarienne est une autre méthode possible, une femme sur cinq y a recours. 

La césarienne est un acte chirurgical qui peut être programmé ou bien être décidé pendant le travail.

La césarienne programmée est décidée en fin de grossesse, quand il est jugé qu’un accouchement par voie basse est à risque, souvent en raison de certaines grossesses gémellaires ou d’une pathologie de la mère ou du bébé. La césarienne en urgence ou pendant le travail elle est décidée en fonction de votre état de santé ou celui de votre enfant. Par exemple, si le bébé tarde trop à venir, il vaut mieux passer à une césarienne! Les raisons d’un tel choix vous seront évidemment expliquées par l’équipe médicale !

Pour l’acte chirurgical en lui-même, une incision est faite au niveau du pubis, afin de faire naître le bébé. L’acte est obligatoirement réalisé sous anesthésie soit par péridurale, rachianesthésie ou plus rarement générale.

Après la césarienne, dans les 24 heures suivantes, il vous faut garder une sonde urinaire et une perfusion pour permettre l’injection de produits antidouleurs. Vous ne devez également pas porter des choses trop lourdes afin de ne pas trop solliciter les muscles du ventre.

‍

‍

D’autres façons d’accoucher :

‍

L'accouchement naturel.

Lors d’un accouchement naturel, l'intervention médicale est minimale, tout se déroule en respectant le processus physiologique de la naissance. Il peut être pratiqué par les femmes qui sont à terme, donc entre 37 SA et 41 SA, et qui ne présentent aucune pathologie. L’accouchement naturel se déroule notamment sans péridurale. Si vous souhaitez avoir un accouchement naturel, il est important de vous renseigner car tous les établissements de santé ne le proposent pas ! L’accouchement à domicile ou en maison de naissance avec une sage-femme libérale est également une solution pour accoucher naturellement.

‍

L'accouchement dans l'eau.

Il s’agit d’une alternative à l’accouchement naturel, qui peut avoir lieu dans une maternité, dans une maison de naissance ou même à votre domicile avec une sage-femme libérale formée à cette pratique ! Et cela n’est possible que pour les patientes à terme, soit entre 37 et 41 SA et sans complication!

Bien sûr, cette option vous demandera de la préparation à l’accouchement, qui démarrera autour de 5 mois de grossesse.

Dans les faits, l’eau est chauffée à 37 degrés et elle permet de soulager pendant le travail en favorisant la dilatation ! Les contractions sont mieux supportées et cette technique peut  aussi prévenir le nombre de déchirures du périnée.  Bien sûr, vous êtes surveillée: tension artérielle, bien-être, dilatation du col et perte des eaux. La surveillance du bébé se fait avec un monitoring pouvant aller dans l’eau. Aujourd’hui, peu de maternités proposent d’accoucher dans l’eau.

‍

Des techniques pour bien vivre son accouchement

Si vous envisagez d'accoucher sans péridurale, il est important de vous préparer à la douleur avec quelques techniques ! Il existe plusieurs façons d’aborder un accouchement et sa douleur via différentes préparations. L’idée est à chaque fois d’apprendre à se connecter à votre corps d’une manière ou d’une autre, pour utiliser cette ressource le jour de votre accouchement afin de ressentir le moins de douleurs

possible !

• Vous pouvez par exemple utiliser l’hypnonatal

L’hypnotal utilise l’hypnose pour vous aider à mieux appréhender la douleur. Les cours de préparation se font avec un praticien, souvent une sage-femme formée à l’hypnose! L’objectif est de suivre la voix de l’hypnothérapeuthe afin de vous plonger dans un état de conscience modifié, avec une vigilance accrue qui vous fait réellement ressentir votre corps dans le moment présent ! Vous allez vous concentrer et ressentir profondément vos sensations dont votre respiration, afin de trouver un état dans lequel vous vous sentez bien. Cette technique vous permet, le jour de l'accouchement, de mieux gérer la douleur et de moins paniquer, en utilisant des exercices que vous aurez expérimentés ! Cette technique peut même vous servir tout au long de votre grossesse, pour vous sentir plus détendue et gérer des problèmes comme les nausées ou les insomnies.

• Une autre technique possible est celle de la sophrologie prénatale, qui mélange visualisation et respiration.

Cela ressemble un peu à l’hypnose, l’idée est de vous plonger dans un état entre l’éveil et le sommeil vous permettant d’être détendue physiquement et mentalement ! Son but: laisser ses craintes et tensions de côté. Dans les faits, le praticien vous fait faire des exercices de visualisation mentale et de respiration qui vous permettent de vous projeter de façon positive dans des situations que vous appréhendez, comme l’accouchement. Vous pouvez refaire ces exercices chez vous, et le jour de l’accouchement ! Cela peut notamment aider à gérer les contractions douloureuses.

Vous pouvez débuter la sophrologie prénatale à partir du 4e mois. Les séances sont proposées en groupe ou de façon individuelle.

• Il existe également le yoga prénatal pour travailler les postures, la respiration et la visualisation.

Avec votre corps qui change, le yoga vous permet de faire le lien entre corps et esprit en travaillant votre respiration, en apprenant de bonnes postures et tout simplement en vous relaxant ! ****L’objectif du yoga prénatal est notamment de vous faire travailler les parties de votre corps qui jouent un rôle essentiel dans votre grossesse, en particulier le bassin et le périnée ! En connaissant et comprenant mieux votre corps, cela vous aide le jour de l’accouchement ! Tout au long de la grossesse, le yoga prénatal peut aussi être utile pour renforcer vos muscles, vous assouplir, diminuer vos douleurs musculaires, vos problèmes de stress ou encore de transit !

Les séances de yoga prénatal se font en petits groupes et vous pouvez les commencer à partir du deuxième trimestre !

• Moins connu, le chant prénatal peut vous aider notamment au relâchement musculaire du bassin le jour de l’accouchement !

Chanter et fredonner durant votre grossesse est une façon de communiquer avec votre bébé et de vous détendre ! Le jour de l’accouchement, chanter peut aider grâce aux sons graves émis qui relâchent les muscles de la zone du bassin et facilitent la dilatation du col de l’utérus ! Le tout accompagné de postures que vous apprenez en séance de préparation.

Le chant prénatal a lieu en groupe, lors d’ateliers. Vous réalisez des exercices, tapotements et du travail vocal (chansons, berceuses…).

Après la naissance, le chant peut encore être utilisé, pour bercer et apaiser votre bébé grâce à des chansons que vous chantiez pendant votre grossesse et dont il reconnaît les sons !

‍

‍

‍

La santé mentale durant la grossesse

‍

La grossesse et l’arrivée d’un enfant sont des moments très idéalisés, par la famille, les amis et dans la société en général, montrant une image parfaite et positive de cette période. Mais en réalité il s’agit de moments avec beaucoup de bouleversements pour les parents et il arrive que vous ne vous sentiez pas très bien et que vous puissiez rencontrer des difficultés psychologiques.

Des futurs pères et mères ressentent une humeur dépressive, ont une perte ou un gain de poids, de l’insomnie ou de l’hypersomnie, une diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer, tout ces symptômes ont un nom, il s’agit de la dépression périnatale, une dépression qui survient au cours de la grossesse ou jusqu’à un an après l'accouchement. Cela arrive à beaucoup de femmes: 17 % des femmes sont touchées par une dépression périnatale, et 10% des pères. On estime qu’en 2021, 124 219 femmes ont souffert de dépression périnatale !

Si vous ressentez ce genre de symptômes, ce n’est pas anormal et vous n’êtes pas seules, parlez en à votre médecin généraliste ou votre sage-femme qui pourra vous aider ! Plusieurs professionnels de santé peuvent vous accompagner comme des psychologues ou des sophrologues.

‍

‍

‍

Le congé maternité dans le détail

‍

Avant d’accoucher et après l’accouchement, vous avez le droit à un congé maternité ! Voici ce qu’indique le code du travail:

• Si vous n'avez pas d'enfant ou un seul enfant déjà à charge : le congé maternité dure 16 semaines. Entre 3 et 6 semaines avant la date présumée de votre accouchement et entre 10 et 13 semaines après.
• Si vous avez déjà deux enfants à charge : le congé maternité est de 26 semaines. Entre 8 à 10 semaines avant l'accouchement et entre 16 à 18 semaines après l'accouchement.
• Vous attendez des jumeaux et quel que soit le nombre d'enfants que vous avez à charge : votre congé maternité s’élève à 34 semaines. Entre 12 et 16 semaines en prénatal et entre 18 à 22 semaines en postnatal
• Si vous attendez des triplés ou plus : vous avez le droit à 46 semaines de congé, 24 avant et 22 après.

Dans certaines entreprises, en fonction de la convention collective ou de la politique familiale de l’entreprise, vous pouvez avoir le droit à plus. A noter que votre médecin peut vous prescrire un congé pathologique pour toute affection ou problème liés à votre grossesse pouvant aller jusqu’à 14 jours maximum, pris avant les six semaines légales du congé de maternité. Après l'accouchement, vous pouvez bénéficier d'un congé maladie pour « suite de couches pathologique » d'une durée de 28 jours.

‍

‍

‍

‍

Et le congé paternité ?

‍

Le père de l’enfant ou le compagnon de la mère de l’enfant (si vous êtes mariés, en concubinage ou pacsés) ont le droit au congé paternité ! Cela vaut pour tous les salariés, quel que soit leur contrat du travail (CDI, CDD ou contrat temporaire), ou leur ancienneté.

Depuis le 1er juillet 2021, la durée du congé de paternité est de 25 jours et de 32 jours en cas de naissance multiple.

La durée du congé est divisée en deux périodes :

• une première période obligatoire de quatre jours pris immédiatement après le congé de naissance (c’est le congé de trois jours, qui a lieu juste après la naissance de l’enfant).
• une deuxième période de 21 jours ou de 28 jours en cas de naissances multiples : qui peut être soit prise en continue, soit fractionnée en deux fois maximum (chaque période devant au minimum durer cinq jours).

Le congé paternité doit être pris dans les six mois suivant la naissance de l'enfant !