Les répercussions psychologiques de l’arrêt de grossesse et l’IVG
Répercussions psychiques d’un arrêt naturel de grossesse
L’arrêt naturel de grossesse, souvent appelé fausse couche, se déroule la plupart du temps pendant le premier trimestre de grossesse. Quel que soit le stade auquel il intervient, on parle de deuil périnatal. Plus la grossesse s’arrête précocement, plus le couple peut se sentir seul : parfois, les proches n’étaient pas encore au courant de cette grossesse et ne peuvent donc pas manifester de soutien aux parents endeuillés. Mais même lorsqu’il est au courant, l’entourage peut se montrer maladroit ou ne pas évaluer à sa juste mesure la peine ressentie par le couple concerné : l’enfant ne vivait pas encore dans le monde extérieur, relationnel, mais pourtant il était déjà bien vivant et présent dans l’esprit de ses parents. Ce sont des projections et tout un futur imaginé qui prennent fin abruptement. Il est fréquent que les membres du couple ne réagissent pas de la même manière ou suivant la même temporalité. Des accompagnements psychologiques sont disponibles en couple, en individuel ou en groupe.
Répercussions psychiques suite à une IVG
Beaucoup de raisons peuvent conduire à choisir une IVG et ces raisons appartiennent à la femme. Même lorsqu’une décision est mesurée, réfléchie et raisonnable, les répercussions psychologiques peuvent parfois être difficiles à vivre. Ce qui est vécu comme un soulagement nécessaire dans l’immédiat peut aussi se transformer en émotions douloureuses dans l’après-coup. Décider de poursuivre ou d’interrompre une grossesse est un choix important dans une vie qui remue et peut entraîner des doutes, des questionnements, qui, accompagnés en psychothérapie, ouvrent un espace de réflexion et de réorganisation psychique.
Selon les croyances familiales ou le milieu d’origine, la femme peut également ressentir de la honte ou de la culpabilité, que le ou la psychologue peut aider à apaiser.